Je suis Sandrine RENAUD. J'ai grandi entre béton et prés verts, entre championnats sportifs et compétitions musicales, là où le jeu ne tue pas l'enjeu mais le sublime. De formation RH, j'ai intégré des grands groupes et occupé des postes de manager pendant 20 ans, naviguant dans les eaux parfois tumultueuses du recrutement, de la gestion, du commercial...
Mon parcours de vie, personnel comme professionnel, m'a amené naturellement vers les métiers de coach et préparateur mental que j'exerce aujourd'hui. L'accueil de nos propres émotions permet de mieux accueillir celles de l'autre. Parce que nous sommes tous différents et que notre unicité est notre force.
Troisième étage d’un immeuble perché sur le sommet de la colline des Minguettes près de Lyon la semaine, une maison de famille perdue "au bout du chemin" d’un village de campagne de Saône-et-Loire le week-end. Deux atmosphères, deux ambiances ! Voilà les univers dans lesquels j’ai grandi, de mon enfance à ma vie de jeune adulte. Une alternance entre ville et campagne enfant, une alternance entre basquettes et escarpin adulte ! Aux Minguettes, j’ai découvert très tôt que les différences de chacun sont de vrais cadeaux, de véritables sources d’apprentissages au quotidien.
Toujours entourée de ma bande de copains, de professeurs ou de langues étrangères, j'adore observer les relations entre tous, les réactions, les déclencheurs d'une blague ou d'une remarque acide. Chacun tient un rôle. Le mien est sans conteste celui de meneuse. Attentive au bien-être de chacun, j'étais celle que l'on venait consulter pour régler les désaccords ou négocier les heures de colle avec le professeur principal.
Les rares moments de solitude, je me plais à jouer avec les chiffres : compter un nombre de carreaux au sol, additionner, soustraire les chiffres du radio-réveil pour obtenir une somme à nombre pair, compter les syllabes d’une phrase... Tout y passe ! Ce n’est que plus tard, au lâcher d’une conversation familiale, que je m’apercevrai ne pas être la seule à avoir cette habitude (manie ou bizarrerie, chacun son point de vue).
Dans ce quartier, j’ai appris la solidarité, le respect, l’humilité, la tolérance, la discipline, le plaisir d’être ensemble, à croire en notre avenir. J’ai également appris à goûter aux joyaux culinaires du monde entier dont les mamans voisines avaient le secret et qu’elles transmettaient dans des petites boîtes en plastique transparent à chaque événement fêté.
Dans cet univers, le sport avait une place majeure. Pas un jour sans se dépenser sur un terrain de football, de basket, de hand, de volley… Les règles étaient claires, le terrain de jeu délimité, le rôle de chacun connu, compris et accepté. L’objectif était simple : s’amuser et faire de son mieux. Performer par le plaisir et l’effort, une combinaison gagnante, comme un mantra personnel encore aujourd’hui. C’est grâce à la découverte d’innombrables disciplines que j’ai pu faire un choix, celui de l’athlétisme, sans pour autant renoncer aux autres sports, notamment les sports collectifs. La course de fond deviendra mon domaine de prédilection : le 5km, puis le 10, le semi-marathon et plus tard… le marathon.
Et puis la musique : le partage, la fête et la volonté d’apporter une touche de joie autour de moi, de créer du lien d’une autre manière. Voilà ce qui m’a amenée à pratiquer l’accordéon à haut niveau durant plus de 15 ans. Du jazz, du classique, de la variété, cet instrument hétéroclite m’a fait vivre de vrais moments de symbiose orchestrale. D’aucuns parleront certainement de flow ! Qu’importe les plaisanteries et autres clichés, observer les danseurs tournoyer et rire au son du biniou était une bien belle récompense.
A la campagne, j’ai appris le respect de la terre, au sens naturel du terme. Respecter le cycle des saisons et s’accoutumer de ses aléas. La nature enseigne l’humilité face à son immensité, la simplicité, le « bon sens paysan » comme on dit. Pas de chichis à la campagne ! On y parle le patois, on est fier de ses racines et fier de ses valeurs. A l’époque, pas besoin de business plan, les œufs se ramassaient à la douzaine le soir sans prévision à 5 ans. Les nombreux (et très très longs) repas de famille étaient animés par des débats politiques, les souvenirs des grands-parents, des oncles et des cousins, et par les résultats de matchs de foot de la veille, commentés entre la viande et le fromage. S’en suivaient des parties de tarot ou de pétanque, selon la saison.
Le jeu. Le plaisir de jouer. En sport, en musique, en famille et surtout à l’école, j’ai appris en jouant. L’apprentissage par le jeu et de facto la bonne humeur, est une chance. Avoir toujours cette impression de performer est un booster de plaisir. Le jeu ne tue pas l’enjeu. Il le sublime.
Nelson Mandela a dit : "Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends". Cette phrase résume très bien ma philosophie de vie ! Elle permet d’aborder l’échec comme un apprentissage et non comme une erreur. C’est sans doute grâce à cette croyance que j’ai traversé les épreuves, les claques de la vie, les rencontres toxiques, la maladie, les victoires, les petites comme les grandes, avec ténacité.
Mon bac en poche, (fêté place Bellecour au son de la victoire de l’équipe de France de football), je suis ravie de quitter mon lycée du centre-ville lyonnais dont la froideur du bâtiment n’a d’égal que l’apprentissage sans âme, surtout celle d’enfant, ni de sens de l’humour. Un an de fac suffira pour me rendre compte que le nombre n’atteint pas la qualité de la relation. J’entame alors un BTS en alternance, comme une entrée sur le terrain de la vie active.
Les années professionnelles s’enchaînent, principalement dans des grands groupes. Le sport et la musique sont toujours là, moins présents dans l’emploi du temps mais toujours autant dans le cœur et l’âme.
Comme un mantra victorieux : "Assume qui tu es, les autres sont déjà pris !" (Oscar Wilde)
Le monde du salariat est apprenant, décevant parfois, mais surtout challengeant. Quelle joie de découvrir la culture d’une entreprise, celle d’une équipe, de nouvelles missions, des enjeux et objectifs différents. J’occuperai le rôle de manager opérationnel durant 20 ans. Le recrutement, le commercial, l’administratif, la gestion, la formation, sont autant de domaines dans lesquels j’ai apprécié évoluer et collaborer avec les gens du terrain. Ils représentent pour moi la force vive de l’entreprise. Le rôle du manager, quel que soit son niveau, est de représenter au mieux ses équipes lors des CODIR (COPEX, COREG, COPIL…), de les encourager, de leur donner du feed-back, de les accompagner dans leur montée en compétences, de donner du sens et de la visibilité. D’être présent.
Pour parfaire ce parcours, je reprendrai mes études à deux reprises tout en continuant mon activité de salariée : une première fois pour effectuer un Master I en RH et une seconde, pour réaliser un Master II en management. Comme une chance provoquée, je rédigerai un mémoire sur la valorisation du parcours et des compétences des sportifs de haut niveau (SHN). Je ferai de fabuleuses rencontres, dont celle de Guylaine Girard, qui m’amèneront à me spécialiser en préparation mentale. Je renouerai ainsi avec les valeurs du sport de haut niveau.
Nous ne nous résumons pas à notre job. Chaque individu est la résultante, en perpétuelle mouvance, de ses expériences, qu’elles soient professionnelles, personnelles, sociales et familiales.
Je suis une femme aux valeurs fortes, une professionnelle, une maman, une épouse, une amante, une fille, une sœur… et maintenant une entrepreneuse. Attentive à mon équilibre de vie, j’ai la conviction que le bonheur est la somme de toutes ces composantes.
Il me faudra quelques années pour apprécier les différentes méthodes d'apprentissages que j'ai reçues et en retirer le meilleur :
- l’importance de définir le cadre sécure qui permette à chacun d’exprimer son unicité
- la nécessité d’établir les règles inhérentes au groupe. En entreprise, à l’école, en famille comme sur un terrain, il n’existe pas de belles parties sans règles du jeu.
- l’indispensabilité d’offrir à chacun de prendre du plaisir dans ce qu’il entreprend.
Apprendre en jouant, manager avec humour, coacher tout en s'amusant. Parce que lorsque nous jouons, nous sommes de meilleure humeur, moins stressés, plus ouverts à l’autre, plus imaginatifs donc plus performants et par la même, plus heureux. Ce sont tous ces cadeaux de vie, ces expériences, ces rencontres, ces épreuves, qui m’ont amenée naturellement vers les métiers du développement personnel :
- la formation, pour vous accompagner dans votre souhait de montée en compétences
- le coaching, pour vous soutenir dans votre processus de réflexion durant une phase de vie
- la préparation mentale, pour remporter les « quick-wins », (victoires rapides) nécessaires à votre performance.
Dans un monde qui a longtemps navigué dans un océan rouge et bleu, participons ensemble à la création d’une vague différente. Dans nos écoles comme dans nos entreprises, la transformation de nos modèles existants nécessite avant tout d’approfondir notre connaissance de soi et notre rapport aux autres.
En cela, je vous propose de vous aider à améliorer, optimiser votre connaissance de vous-même et de vous soutenir dans votre quête de performance. Si le bonheur appartient à ceux qui en donnent aux autres, je serai alors ravie de partager un moment de votre aventure.